Care pathways and physical and rehabilitation medicine, an update





Version anglaise


In this issue of the Annals of Physical and Rehabilitation Medicine , are published new Care pathways in Physical and Rehabilitation Medicine: patient after traumatic brain injury, spinal cord injury, total hip arthroplasty, total knee arthroplasty.


The “PRM care pathways” proposed by the French Physical Medicine and Rehabilitation Society (SOFMER) for and with the French Federation of PRM (FEDMER) are designed to describe in a strong and precise manner what PRM care can offer patients, i.e. why and how our competencies and those of our team of rehabilitation professionals should be proposed to patients and integrated around their life project. They describe for each type of patients their specific pathology-related needs, place and objectives of PRM care, human and material resources needed as well as a proper time line and expected outcomes. They are based on the severity of the impairments and personal and environmental factors according to the International Classification of Functioning (WHO).


These pathways bring two novelties:




  • the description of the whole pathway of a patient from the initial stage to recovery or stability including the needs of remaining handicaps;



  • an approach based on the consequences instead of the pathology, because they are more sensitive to describe the real needs of the patients, needs of care and rehabilitation. The proposal is to group patients relating to their deficiencies (paresis, pain, aphasia…) and to add each time as necessary, modulation of this standard situation depending on personal and environmental factors according to the International Classification of Functioning (WHO). These last parameters are likely to modify the means to be provided for the same objectives.



Depending on the complexity of the situation, the PRM care pathways are declined into two ways:




  • type 1 (Stroke, Traumatic brain injury, Spinal cord injury) relating to the severity of the deficiencies. Then four categories are proposed for Stroke, three for TBI and five for SCI;



  • type 2 (rotator cuff tear surgery, knee ligamentoplasty, hip arthroplasty, knee arthroplasty): by stage of care after a simple act, mostly surgical, declined into two situations relating to the medical complexity.



The “care pathway” document is necessarily short because we want the decision-making person, administrator, legal or finance specialist but also our colleagues, to quickly have a proper understanding of the patients’ needs and the right care to be implemented, as well as being a guide for organizing and pricing the various care activities.


These pathways were given a warm welcome by many of our partners, as the National Direction for Care, the Union for the management of the social insurance’ facilities, the Federation of French Hospitals. The concept of care pathways has been recently promoted by the French authority for health care (15 may 2012) in the aim to develop best coordination of the professional interventions for chronic disorders as obstructive chronic bronchitis or Parkinson disorder.


This approach, broaden to the others medical specialties of the following care facilities could be the basis for the conception of a new medico-economic tool. Going past the classical approach by stays, the answer to the patient’s needs is given in a global strategy inside a defined context of deficiencies and time. The means needed will be successively mobilized relating to a efficacy logic instead of a logic of means’ availability. In the view of the new financing to be applied in France, it became possible to create homogenous groups of patients, really descriptive of the needs, without being obliged to use a detailed quantitative description of the acts.





Version française


Dans ce numéro des Annals of physical and rehabilitation medicine , paraissent de nouveaux parcours de soins en médecine physique et de réadaptation : le traumatisé crânien, le blessé médullaire, après pose de prothèse totale de hanche, après pose de prothèse totale de genou.


Les « parcours de soins en MPR », proposés par la Société française de médecine physique et de réadaptation, la Sofmer, pour et avec la fédération de MPR, la Fedmer, sont conçus pour décrire de façon succincte et robuste, ce que la MPR offre aux patients, c’est-à-dire quand, pourquoi et comment ceux-ci doivent se voir proposer nos compétences et celles de nos équipes de professionnels de la réadaptation autour de leurs projets de vie. Ils décrivent pour chaque typologie de patients, les besoins, la place et les objectifs d’une prise en charge en MPR, les moyens humains et matériels nécessaires, leur chronologie ainsi que les résultats attendus. Ils sont basés sur la prise en compte de la sévérité des déficiences ainsi que les facteurs personnels et environnementaux selon le modèle de la Classification Internationale du Fonctionnement.


Il y a donc dans ces parcours une double nouveauté :




  • la description de l’ensemble du parcours du patient à partir de l’instant initial de survenue du besoin jusqu’à guérison ou stabilité, sans omettre ses besoins au long cours en cas de handicaps persistants ;



  • une approche qui ne se fasse plus par pathologie (AVC, traumatisme crânien, SEP…) mais par leurs conséquences, seules à même de permettre la description des besoins de soins, de rééducation, de réadaptation et de réinsertion sociale et professionnelle. Ainsi nous proposons de grouper les patients selon les déficiences qu’ils présentent (paralysie, douleur, trouble du langage…), et d’apporter chaque fois que nécessaire des pondérations à cette situation « standard », en fonction du contexte personnel et environnemental de la personne. En effet ces éléments vont modifier les moyens à mettre en œuvre pour le même objectif, peuvent allonger les temps nécessaires de prise en charge ou faire modifier les objectifs.



Selon la complexité des situations pathologiques, car il faut bien conserver cette entrée pour la compréhension générale, les parcours sont déclinés de deux façons :




  • type 1 (AVC, blessé médullaire, traumatisé crânien) : par catégories de patients selon la gravité des déficiences pour toutes les affections complexes. Quatre grandes catégories de déficiences sont proposées pour l’AVC, trois pour le traumatisé crânien et cinq pour le blessé médullaire ;



  • type 2 (Coiffe des rotateurs, ligamentoplastie genou, PTH, PTG) : par phases de soins après un acte simple, chirurgical le plus souvent, déclinées en deux situations selon la présence ou non de complexité médicale (complications ou terrain antérieur).



Les parcours de soins sont, par besoin, des documents courts dans lesquels le lecteur que l’on souhaite décideur, administratif, homme de loi ou de finance mais aussi confrère, peut trouver rapidement une bonne compréhension des besoins des patients et de l’offre de soins à mettre en oeuvre, ainsi qu’un guide pour l’organisation et la tarification des soins.


Cette approche a reçu un accueil favorable de la part de nombreux de nos interlocuteurs notamment à la direction générale de l’offre de soins, l’union pour la gestion des établissements de l’assurance maladie, la fédération des hôpitaux de France et la fédération des établissements hospitaliers et d’aide à la personne. Le concept de parcours de soins a d’ailleurs été tout récemment promu par la HAS (15 mai 2012) dans le but de développer une meilleure coordination des interventions professionnelles pour la prise en charge clinique des maladies chroniques (bronchite chronique obstructive, maladie de Parkinson…).


Élargie aux autres spécialités médicales du champ SSR, cette approche pourrait être la base à l’élaboration d’un nouvel outil médicoéconomique. Dépassant l’approche classique par séjours, la réponse aux besoins des patients est inscrite comme une stratégie globale dans un contexte temporel et de déficiences définis. La dynamique de mobilisation des moyens qui vont se succéder dans le temps suit une logique d’efficacité et non de disponibilité.


Dans la perspective de la nouvelle tarification en préparation pour le SSR, les projections montrent que l’indicateur de valorisation d’activités (IVA) n’est pas adapté car il tire vers le bas tous les tarifs sans pour autant décrire correctement les groupes de malades. En se basant sur les parcours et leur logique de catégorie par besoin, il devient possible de créer des Groupes médico-économiques (GME) réellement descriptifs des besoins et pour lesquels une tarification pourrait être proposée sans nécessiter une description détaillée quantitative de tous les actes qui, quoi qu’il arrive, ne peuvent décrire à eux seuls l’ensemble de l’activité déployée pour ces patients.

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Apr 23, 2017 | Posted by in PHYSICAL MEDICINE & REHABILITATION | Comments Off on Care pathways and physical and rehabilitation medicine, an update

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