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English version
In 2008, I took on my functions as editor-in-chief of the Annals of Physical and Rehabilitation Medicine , and they will be coming to an end on 31st December 2013. This is an excellent opportunity to assess the development of our review over the last six years.
An editor-in-chief is perpetually torn between the desire to be read by as many as possible and the desire to elevate the scientific level of the review he heads. This double objective was entirely mine.
We wished to arouse the interest of foreign authors and readers.
With this in mind, our Annales de Médecine Physique et de Réadaptation became the Annals of Physical and Rehabilitation Medicine . The new title went hand in hand with systematic translation of the articles included, all of which were to appear in English as well as in French.
The immediate result of the new policy was quite unexpected: a precipitate drop in the number of downloads by French readers, who most likely had not understood that they could still consult articles written in their native tongue. Little by little, things have been reverting to normal; more positively speaking, we have achieved the expected uptick in terms of foreign readers. In 2012, for instance, the number of downloads originating in the USA came close to the number originating in France, with each of the two countries accounting for slightly less than 20% of the overall total.
As it concerns authors, while the number of articles submitted to the Annals has been multiplied by 1.6 over the past six years, the majority of the texts have been written by French or French-speaking authors. Over recent months, the number of articles originally in English has grown, but their quality is uneven, and the rate of rejection is correspondingly high.
Access to our English-language texts has allowed us to join the network of European reviews in Physical and Rehabilitation Medicine and to be not only associated with the ISPRM, but also designated as the official review of the physical and rehabilitation medicine (PRM) department of the European Union of Medical Specialists (EUMS). These learned societies have appreciated both our publication of their texts in English and the fact that their articles are henceforth accessible to a large-scale French-language public.
Wishing to further upgrade our scientific quality, we have named several new associate editors, all of whom are known for the value of their scientific work. The editorial board has been largely revamped, and numerous foreign researchers have joined forces with us.
Moreover, the increased number of articles received has allowed us to be more selective when deciding for or against publication. And yet, we have not managed to be included in the Journal Citation Reports of Thompson Reuters .
This is highly frustrating for our editorial board, not to mention the Société française de médecine physique et de réadaptation.
According to our calculations, our impact factor approximates 0.7, which is below the median IF recorded by the rehabilitation journals selected by Thompson Reuters, but well above the IF recorded for numerous journals, some of which were quite recently included.
Geopolitical criteria are factored into the choice of reviews carried out by Thompson Reuters, and the sterling quality of a sizable number of European reviews constitutes an apparent roadblock to our inclusion.
By unanimously espousing the impact factor, the scientific community has rather astonishingly entrusted a private company with the power to design a scientific map for the planet earth. We should nonetheless avoid accusing the referee for having caused us to lose the match. Had our articles been much more frequently cited, we would doubtlessly have been awarded an official impact factor not withstanding our being made in Europe.
We can nonetheless draw some consolations from our higher status in other data bases such as SCImago Journal & Country Rank, which classify us as 30th among the 100 rehabilitation reviews selected .
Be that as it may, it behooves us to keep on providing strenuous efforts so as to bolster the quality of the articles selected for our review. The incoming editor-in-chief is professor Dominic Pérennou. With the help of a prestigious steering committee, my colleague is drawing up an ambitious project meant to catapult our journal into the highest ranks of wide-ranging PRM publications. I harbor no doubts as to his chances for success.
I wish to thank the successive SOFMER presidents who have assisted me in my task. I likewise wish to thank my associate editors, who have spared no effort. In addition, I wish to thank the representatives of learned societies who have shown confidence in us. Thank you to Perle Bodossian from Elsevier-Masson who worked hard to help us.
Last but not the least, I would like to thank our readers.
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Version française
J’ai débuté mes fonctions de rédacteur en chef des Annals of Physical and Rehabilitation Medicine en 2008 et celles-ci prendront fin le 31 décembre 2013. C’est une bonne opportunité pour faire un point sur l’évolution de notre revue ces 6 dernières années.
Un rédacteur en chef est toujours partagé entre le désir d’être lu par le plus grand nombre et celui d’élever le niveau scientifique de la revue. J’ai assumé ce double objectif.
Nous avons voulu attirer les lecteurs et les auteurs étrangers.
Nos « Annales de Médecine Physique et de Réadaptation » sont ainsi devenues The Annals of Physical and Rehabilitation Medicine . Ce changement de titre s’est accompagné d’une traduction systématique des articles pour une parution dans une version bilingue.
Le résultat immédiat de cette mesure a été assez inattendu : une chute spectaculaire des téléchargements d’articles par les français. Nos compatriotes n’avaient sans doute pas compris qu’ils pouvaient encore consulter nos articles dans leur langue maternelle. La situation se rétablit peu à peu. Par contre, nous avons obtenu l’augmentation attendue des lecteurs étrangers. En 2012, le nombre de téléchargements en provenance des États-Unis talonnait celui en provenance de la France, tous deux se situant à un peu moins de 20 % du total des téléchargements.
En ce qui concerne les auteurs, le nombre d’articles soumis aux annales a été multiplié par 1,6 en l’espace de 6 ans, mais l’origine des articles demeure majoritairement française ou francophone. Ces derniers mois, les articles originellement en anglais sont plus nombreux mais leur qualité est inégale et leur taux de rejet élevé.
L’accès de nos textes en anglais nous a permis d’intégrer le réseau des revues européennes de Médecine Physique et Réadaptation , de devenir revue associée de l’ISPRM et revue officielle de la section médecine physique et de réadaptation (MPR) de l’Union européenne des médecins spécialistes. Ces sociétés ont non seulement apprécié la publication de leurs textes en anglais, mais aussi l’accès de ces textes à un large public francophone.
Pour améliorer la qualité scientifique de la revue, nous avons nommé de nouveaux rédacteurs associés, tous connus pour la valeur de leurs travaux scientifiques. Le comité éditorial a été remanié et de nombreux chercheurs étrangers nous ont rejoints.
L’augmentation des articles reçus nous permet d’être plus sélectif dans le choix des travaux publiés. Pourtant, nous n’avons pas réussi à être inclus dans le Journal Citation Reports de Thompson Reuters .
C’est très frustrant pour notre comité éditorial et au-delà pour la Société française de Médecine Physique et de Réadaptation.
Selon nos calculs, notre impact factor se situerait autour de 0,7. C’est en-dessous de la médiane des journaux de rééducation retenus par Thompson Reuters, mais bien au-dessus de l’ impact factor de nombreux journaux, dont certains inclus tout récemment.
Des critères géopolitiques interviennent dans le choix des revues par Thompson Reuters et la qualité de nombreuses revues européennes paraît être un obstacle à notre inclusion.
On peut s’étonner que la communauté scientifique, en adoptant unanimement l’ impact factor , ait confié à une société privée le pouvoir de modeler la carte scientifique de la planète. Mais n’accusons pas l’arbitre de nous avoir fait perdre le match. Ne doutons pas que si nos articles étaient beaucoup plus cités, nous aurions obtenu un impact factor officiel malgré notre origine européenne.
Consolons-nous un peu, nous sommes mieux classés dans d’autres bases de données ; par exemple : le SCImago Journal & Country Rank nous classe 30 e sur les 100 revues de rééducation retenues .
Quoi qu’il en soit, il nous faut encore beaucoup travailler à la qualité des articles sélectionnés dans notre revue. Le prochain rédacteur en chef sera le professeur Dominic Pérennou. Aidé d’un comité directeur prestigieux, mon collègue élabore un projet ambitieux pour propulser notre revue aux premiers rangs des revues généralistes de MPR. Je ne doute pas de son succès.
Je remercie les présidents de la SOFMER qui se sont succédés et qui m’ont soutenu dans ma tâche. Je remercie mes rédacteurs associés qui n’ont pas ménagé leurs efforts. Je remercie les représentants des sociétés savantes qui nous ont fait confiance. Merci à Perle Bodossian d’Elsevier-Masson qui n’a pas ménagé ses efforts pour nous aider.
Et je remercie surtout les lecteurs.