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English version
Our loyal readers have perhaps noticed that we are not only the official review of SOFMER, and that other partnerships appear on our cover page. This fact illustrates the way in which relationships between reviews and medical/scientific societies have evolved over the years.
For more than half a century, large-scale national medical societies have been intent on developing their scientific journals; that was the case with SOFMER in 1952. The societies went on to attain an international scale, particularly with the creation of the European Federation of Physical Medicine and Rehabilitation, which subsequently became the European Society of Physical and Rehabilitation Medicine.
It became readily apparent that a medical society is liable to cover three different fields: the scientific field, the academic discipline and the domain of professional practice. Other societies consequently came into being to devote specific coverage to one of these areas.
So it was that in 1970, the European Academy of Rehabilitation Medicine was created, and so it was that for each specialty, the Union européenne des médecins spécialistes (UEMS) set up a professional and an academic department. Most of these entities wished to benefit from the media relay provided by a review, but rather than create one of their own, they tended to address themselves to existing publications.
Unfortunately, the development of an exclusive relationship between a scientific society and a review is likely to prove detrimental to both of the parties. The review’s editorial independence may be somewhat compromised, and the sources of its articles will be restricted in number. As for the scientific society, media impact of the information it wishes to transmit will be limited to the readers of the review.
And so, the international scientific societies have created networks of journals by complementing their official journal with associated journals and, in some cases, with sponsored journals. Each society has drawn up its own selection criteria. The reviews showing interest are consequently compelled to comply with specified requirements taking into account the relative renown, the editorial policies and the circulation of the « flagship » review. Free and early access to its contents is highly appreciated. In exchange, the associated review agrees to publish a number of texts submitted by the society. Animation of the aforementioned networks takes place essentially during congresses in which meetings are organized between the editors of the reviews, while information sessions shed light on the scientific publications.
At this time, our journal is included in the network put together by the Société européenne de médecine physique et de réadaptation; since we are without an impact factor, we do not qualify for the status of an associated journal. On the other hand, the department to which the médecine physique et réadaptation branch of the UEMS belongs has selected our publication as an official journal, and our review is indeed a journal associated with the ISPRM (International Society of Physical and Rehabilitation Medicine).
Our international recognition is due largely to our bilingual policies and, quite precisely, to the dynamism of our national society, which still provides us with a majority of our authors.
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Version française
Nos fidèles lecteurs ont pu constater que nous ne sommes plus seulement la revue officielle de la SOFMER, mais que nous faisons état d’autres partenariats sur notre page de couverture. Cela témoigne d’une évolution des rapports entre les revues et les sociétés médicales scientifiques.
Depuis maintenant plus d’un demi-siècle, les grandes sociétés nationales de spécialité médicale ont eu à cœur de développer leur journal scientifique. Ce fut le cas de la SOFMER en 1952. Ces sociétés se sont ensuite développées à un échelon international, avec par exemple en 1963 la création de l’European Federation of Physical Medicine and Rehabilitation qui est devenu par la suite l’European Society of Physical and Rehabilitation Medicine.
Il est apparu qu’une société de spécialité médicale est susceptible de recouvrir trois champs différents : le champ scientifique, le champ académique et celui de l’exercice professionnel. D’autres sociétés ont alors été créées pour couvrir spécifiquement l’un de ces domaines.
C’est ainsi qu’a été créé en 1970 l’European Academy of Rehabilitation Medicine et que l’Union européenne des médecins spécialistes (UEMS) a créé pour chaque spécialité une section professionnelle et une section académique. Ces nouvelles entités ont souhaité pour la plupart bénéficier du relais médiatique d’une revue. Ils se sont rapprochés des revues existantes plutôt que d’en créer une nouvelle.
Mais développer une relation exclusive entre une société scientifique et une revue est susceptible de nuire à l’une et à l’autre. La revue perd un peu de son autonomie éditoriale et l’origine des articles est restreinte. Pour la société scientifique, le retentissement médiatique des informations qu’elle veut faire passer est limité aux lecteurs de la revue.
Les sociétés scientifiques internationales ont donc créé des réseaux de journaux en déclinant à côté de leur journal officiel des journaux associés et éventuellement des journaux parrainés. Les sociétés ont chacune établi leurs critères de sélection. Les revues intéressées doivent donc se conformer à un cahier des charges qui prend en compte la notoriété, la politique éditoriale et la diffusion de la revue. Un accès libre précoce est très apprécié. En échange, une revue associée s’engage à publier certains textes soumis par la société. L’animation de ces réseaux se fait essentiellement lors des congrès, au cours desquels sont organisées des réunions entre éditeurs de revue et des sessions d’information sur les publications scientifiques.
Pour l’instant, notre journal est inclus dans le réseau des journaux monté par la Société européenne de médecine physique et de réadaptation ; n’ayant pas de facteur d’impact, nous n’avons pas droit au statut de journal associé. En revanche, la section de la branche médecine physique et réadaptation de l’UEMS nous a choisi comme journal officiel et nous sommes le journal associé de l’International Society of Physical and Reabilitation Medicine (ISPRM).
Cette reconnaissance internationale est en bonne partie due à notre politique de bilinguisme et surtout au dynamisme de notre société nationale, qui nous fournit encore la majorité de nos auteurs.